Comment provoquer ce p*t**n de déclic pour enfin arrêter de m'auto-saboter ?
À chaque nouvelle année, c’est la même chose. Ou à chaque début de semaine. Cette fois-ci, c’est la bonne. Vous avez un plan et vous allez vous y tenir. Vous allez enfin commencez à tout faire bien, et notamment à manger correctement pour enfin faire disparaître ces fichus kilos en trop.
Il faut y aller au forceps. Parce qu’il n’y a que comme ça que ça marche. Tout le monde le sait bien, je le sais bien. Alors, c’est parti !
On va le faire jusqu’au bout cette fois-ci. Je ne m’arrêterai pas avant de rentrer dans un 38, coûte que coûte. Et puis avec un peu de chances, j’aurai le déclic. Si c’est arrivé à toutes ces nanas sur le net, alors pourquoi ça ne m’arriverait pas ?
Si ce dialogue interne vous dit quelque chose, permettez-moi de vous poser une question : ça marche votre truc ? Comment de fois avez-vous essayé ? Combien de fois avez-vous recommencé ?
Il n’y a pas si longtemps que ça, moi aussi je pensais comme ça. Je ne vais donc pas vous jeter la pierre. Mais j’aimerais vous aider à faire avancer votre réflexion sur le sujet. Car pour avoir des résultats différents, il faut faire les choses différemment. Alors commençons par essayer de penser le problème différemment. Ça vous tente ? Alors on y va !
Le mythe de l'auto-discipline
Moi aussi j’en ai rêvé de ce jour. De ce jour à partir duquel j’arrêterai de faire n’importe quoi et que tout rentrera dans l’ordre. Je rêvais de cette version de moi qui savait tout bien faire (rester motivée quoi qu’il arrive, ne jamais céder à la tentation…) Sauf que… Cette personne, ce n’était pas moi. Moi, c’était justement la nana qui n’y arrivait pas. Dur !
Il fallait que je me rende à l’évidence. Je ne savais pas faire ça. Pourtant j’ai essayé. J’y ai mis de la volonté. Mais ça n’a rien changé. Il était donc temps de l’admettre, admettre cette « incompétence » et de ressentir la tristesse associée à ce constat. Bien sûr à ce stade, j’ai noyé cette tristesse dans des Pringles (oui, j’adoooore les Pringles).
Et c’est là qu’une idée m’est venue. Des années auparavant, j’ai commencé à prendre des cours de chant. Avant ça, j’étais incapable ne serait-ce que de fredonner une mélodie en public sans me sentir extrêmement gênée. Quelques temps après avoir commencé les cours, je faisais des concerts. Je chantais, moi, devant un public ! Bien sûr que j’avais le trac avant d’y aller. Mais celui-ci n’était pas tel qu’il m’empêchait de monter sur scène. Parce que j’avais bien travaillé avant, j’avais bien répété, j’avais donc des éléments sur lesquels je pouvais me reposer parce que j’avais appris. J’avais appris ma mélodie, mes paroles, à quel moment faire quoi. J’avais acquis une compétence.
Et donc si je pouvais le faire avec du chant, peut-être que je pouvais apprendre à perdre du poids, à devenir une personne mince.
Dialoguer avec soi, c'est passer à l'action
Pour la première fois et sans m’en rendre compte, je faisais quelque chose de super pour moi : je n’allais plus essayer de changer mon comportement par de la pure volonté. J’allais arrêter de me forcer pour entamer un dialogue avec moi-même.
J’ai commencé par me demander ce que je devais savoir, à chercher des bouquins, à m’observer, à observer les autres. Puis, petit à petit, j’ai commencé à me dire : « Tiens, ça je peux le faire, ça je peux essayer, etc. » Et j’ai commencé à mettre en place de petites actions et c’est ça, qui a fait toute la différence.
Parce que je n’étais plus dans l’attente ou dans la rêvasserie. Je n’attendais plus que quelque chose se passe, que le déclic arrive. Je n’espérais plus devenir quelqu’un d’autre parce que justement, en faisant ça, je commençais à devenir quelqu’un d’autre. J’étais dans l’action.
Alors attention, je ne dis pas que je suis devenue comme ça la « meilleure version de moi-même ». Je dis juste que j’ai commencé à apprendre un truc qui m’a été utile. Et c’est déjà pas mal !
Parce qu’il est important de le préciser : je reste une personne qui n’a pas une alimentation parfaite. Mais parce que l’alimentation parfaite n’existe pas, tout comme la personne parfaite non plus. Alors arrêtons de nous forcer à devenir notre définition du « top du top ». Parce qu’au final on s’en fout, on crèvera tous à la fin.
Personne ne viendra pour vous sauver
(mais ça tombe bien, vous êtes déjà là et c’est tout ce dont vous avez besoin !)
Ce qu’il faut comprendre ici est que le déclic n’existe pas. Vous ne serez jamais touchée par la grâce. Le Saint Esprit ne se manifestera pas. Parce que le déclic est quelque chose qui se construit, que vous créez, pour vous.
Je sais qu’espérer a quelque chose de très confortable et c’est d’ailleurs pour ça qu’on le fait. Mais arrêtez de chercher les solutions à vos problèmes à l’extérieur. Les solutions sont en vous et en votre capacité d’apprendre.
Et apprendre est justement ce que je vous propose. N’hésitez donc pas à parcourir ce site, ainsi que notre chaîne Youtube !