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Bye bye le gras

Comment maigrir des cuisses ?

Beaucoup de femmes cherchent aujourd’hui à avoir des jambes fines, pour avoir la silhouette élancée et qu’un rien ne les habille, comme les mannequins. Pouf ! Juste un jean et un gros pull, et vous êtes superbe. Franchement, ça avait l’air tellement pratique que moi aussi je voulais ça pour moi. Et pendant des années, j’ai nourri ce souhait de perdre du poids pour surtout perdre des jambes, et enfin enfiler un jean sans complexe (du coup le short, je ne vous en parle même pas !)

La croyance toxique que l’esprit peut modeler le corps

Très honnêtement, et ça me coûte de l’avouer, quand j’ai commencé à perdre du poids, j’avais toujours cette croyance : perdre du poids me ferait perdre des jambes, elles deviendraient donc fines (donc belles), et je pourrais enfin arrêter de détester cette partie de mon corps.

Parce que c’est bien ça l’enjeu non ? Quand on cherche à ne perdre que sur une partie précise de notre corps, c’est qu’on la déteste n’est-ce pas ? Et la logique est la même quand on veut perdre du ventre, des bras ou des fesses. On pense que si cette partie prend moins de place alors elle deviendra acceptable. Sauf que… Y’a un truc que j’ai appris en route en perdant du poids.

Alors oui, perdre du poids vous métamorphose physiquement mais vous ne choisissez pas comment. Oh que non ! Par exemple, je détestais ces bourrelets de gras qui s’étaient installés dans mon dos. En perdant du poids, ils ont disparu. À moins 10kg, ils n’étaient plus là et le jour où je m’en suis rendue compte, c’était l’explosion de joie. Vraiment.

Du coup, je me disais : « Vas-y Audrey, continue comme ça et ça va faire pareil avec tes jambes ». Bah… Sauf que non. Pour tout vous dire, j’ai le même corps que ma mère qui est chilienne. J’ai donc un corps de latina, avec des formes. Et des jambes maigrelettes ne font pas partie de ces formes… Même quand j’avais perdu tout ce que je pouvais perdre (on voyait tous mes os en haut : clavicules, côtes, sternum, j’avais plus un bout de gras en haut), je gardais mes formes en bas (cellulite incluse bien sûr, sinon ce ne serait pas drôle hein). Une connaissance m’a même qualifiée de « bouteille d’Orangina »… Je n’irais pas jusque-là mais vous saisissez l’idée.

Le double discours des autres

J’ai donc poursuivi mon questionnement. Parce que quand on commence à voir vos clavicules en été, après le « Ce serait bien que tu perdes quelques kilos », vous avez droit au « T’es trop maigre là, c’est la catastrophe ! » Comme quoi, dès que vous faites quelque chose, les autres auront toujours un p*t**n de truc à dire. Mais c’était bien de vivre ça pour comprendre que leurs opinions sont trop fluctuantes pour être prises en compte. Je me suis donc recentrée sur moi et j’ai commencé à me poser d’autres questions, qui m’ont bien plus aidée : qu’est-ce que j’en pense moi de ma silhouette ? Et est-ce que je me plais comme ça ? Le reste en vrai, on n’en a rien à faire !

Le problème est qu’on grandit toutes avec l’idée que l’on doit plaire. Les femmes, notamment dans le jeu de la séduction, sont invitées à se comporter en « objet de désir » en mettant en avant leurs atouts. Qui n’a jamais entendu « Une femme doit savoir se faire désirer » ? Or, et c’est très important que vous l’entendiez, ce n’est pas votre rôle de plaire ! Parce que 1) vous avez bien mieux à faire de vos journées et 2) parce que vous n’arriverez jamais à plaire à tout le monde ! Il y aura toujours un truc à dire.

Ainsi, la vrai question est : est-ce que vous vous plaisez à vous ? Parce qu’on se soucie beaucoup de ce que pensent les autres de nous sans jamais prendre un instant pour se demander ce que l’on pense nous, de nous. Au quotidien, on donne aussi beaucoup aux autres sans prendre un moment pour se demander ce que l’on pourrait se donner à nous.

Perdre du poids ne résout pas tout

Alors oui, perdre du poids m’a aidée à gommer des choses que je n’aimais pas sur mon corps. Et franchement, ça c’est cool. Mais perdre du poids ne pourra jamais vous faire changer de morphologie. C’est là que je me suis rendue compte que perdre du poids ne résout certainement pas tout. Oui, ça apporte quelques solutions mais sur les points par rapport auxquels ça ne change rien, c’est là qu’il faut apprendre à lâcher prise. Avoir le courage de changer ce qui peut être changé et la force d’accepter ce qui ne peut être changé comme le dit le proverbe. Sans oublier d’avoir la sagesse de savoir faire la distinction entre les deux.

Et j’ai un petit tuyau pour vous aider sur ce chemin : nous sommes toutes uniques, nous avons donc toutes le potentiel d’être belle à notre façon. Et la beauté de l’une n’a jamais terni la beauté d’une autre. Vous n’avez donc pas besoin de désirer un autre corps.